lundi 21 juin 2010

NYT empêché de gazouiller!

Alors qu’on ouvre le frigidaire en se mouchant dans un kleenex tout en s’enroulant dans le fil de notre iPod, l’Office de la langue française propose que les microblogueurs rédigent des microbillets sur un microblogage.

Cette suggestion est venue à la suite d’une demande de Phil Corbett, responsable des normes linguistiques au New York Times. Ce dernier somme les journalistes du journal de cesser l’utilisation du mot Twitter sous forme de verbe et de nom. M. Corbett prétexte que ce réseau social est trop récent et qu’un autre pourrait l’anéantir à l’instar du VHS contre Beta.

Découverte et Plaisir sont au rendez-vous

Pour promouvoir la 99e édition d’Expo Québec qui aura lieu du 18 au 29 août 2010, les organisateurs de l’événement, secondé par l’agence Brad, se sont lancés sur les réseaux sociaux.

Ils cherchent de ce fait à intéresser le maximum de gens à la plus grande foire agricole de l’est du Canada. Ils ont créé des capsules vidéo diffusées sur YouTubePlaisir et Découverte, deux personnages de dessin animé, se taquinent lors d’une fête foraine. À l’aide d’une technologie numérique, l’utilisateur choisit la destinée des bonshommes.

Les internautes peuvent ensuite discuter de leur expérience sur le blogue de même que sur les pages Facebook et Twitter créées pour l’occasion. Ceci permet de faire connaître Expo Québec à un plus large auditoire.

mardi 15 juin 2010

Cliquer c’est donner

Soutenez la Fondation CHU Sainte-Justine sur Facebook en cliquant sur « j’aime » et poursuivez la chaîne de toutous.

Effectivement, la Fondation vise à amasser 50 000 adeptes. Lorsque leur objectif sera atteint, les boutiques Clément offriront 5 000 kangourous en peluche aux petits patients de l’hôpital Sainte Justine.

Cette campagne ne vise pas seulement à donner des toutous, mais espère fournir une plus grande visibilité à la Fondation grâce aux médias sociaux. Ils ont de ce fait créé une page Facebook et Twitter de même qu’un site web sur lequel sont diffusés de courts vidéos où participent des icônes québécoises. Parce que tout le monde a besoin d’un…

Allez-y cliquer :)

lundi 14 juin 2010

Deuxième vie à la fonction publique

Dès septembre prochain, la Commission de la fonction publique canadienne mettra en place une nouvelle forme d’embauche par les médias sociaux, et ce, au moyen du site Internet Second Life. Ceci est un monde virtuel créé par les utilisateurs qui fait acte de jeu de même que de réseau social.

Ainsi, les gens pourront se rendre sur l’île canadienne de la fonction publique et postuler sur des emplois fictifs où ils seront conviés à des simulations. De l’autre côté de l’écran, un recruteur (en chair et en os) du gouvernement fédéral manœuvra les faits et gestes de son double virtuel.

Est-ce que l’utilisation d’un univers parallèle pour dépeindre un milieu de travail porte un regard réaliste sur la situation ou est-il orné de lunettes roses? Est-ce que le gouvernement recevra de meilleures candidatures par ce moyen? Sur quels éléments les conseillers se sont-ils basés pour en arriver à cet outil de recrutement?

Enfin, il est utile de savoir qu'Alstom et L'Oréal sont l'une des nombreuses compagnies qui ont utilisé cette plateforme à des fins d'embauche.

mardi 8 juin 2010

L'explosition de la publicité

Dimanche dernier, je suis tombée sur un intéressant reportage de l'émission Panorama de la chaîne TFO qui traite de la publicité sur Internet. Je vous en propose le visionnage, car il donne l'heure juste sur la situation de la publicité mobile, du marketing viral et du géomarketing, entre autres.

Sans doute, on assiste à une explosion de la publicité. Une panoplie de lieux, de concepts, de stratégies naissent, progressent et s'adaptent à une vitesse impressionnante. Est-ce menaçant?! Je ne sais pas, mais il faut prévoir trouver de la publicité partout, tout le temps. Avec le géomarketing, une notion que j'ai découverte dans le reportage, on peut même s'attendre à apercevoir de la publicité française sur un site anglais visité, en raison des informations transmises par notre ordinateur sur notre provenance, par exemple.

Est-ce dire que toutes les règles sont permises dans ce foisonnement publicitaire?

dimanche 6 juin 2010

Il n’y a pas que le CRIAS qui veut humaniser les sciences…l’Ordre des ingénieurs du Québec aussi

La page « 60 secondes avec… » dans le journal Les Affaires de cette semaine rencontre Maud Cohen, la présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette dernière clame haut et fort : « Il faut vendre le côté humain du génie pour attirer les filles ».

De fait, l’OIQ souhaite intéresser les filles au génie et, visiblement, il faut s’y prendre de bonne heure. L’OIQ s’attaque à la clientèle des adolescentes. Diverses stratégies ont été tentées par le passé, mais l’association naturelle des filles aux disciplines des sciences se tourne davantage vers la médecine, la biologie et la chimie et non vers le génie. L’OIQ a dû s’interroger sur sa cible, sur ce qu’elle savait, sur ce qu’elle recherchait dans sa carrière future pour développer une nouvelle stratégie promotionnelle. Peut-être ont-ils utilisé la technique de la CPS ou encore le cercle de relations pour dégager clairement la problématique et l’objectif de communication ? ;-) Comment faire pour intéresser les adolescentes à une carrière future en génie ? Démystifier la discipline du génie en faisant découvrir concrètement aux adolescentes la facette humaine des diverses spécialisations de génie dès le secondaire (quel bel objectif SMART !). L’objectif de communication de cette nouvelle campagne vient se coller directement à l’objectif organisationnel de l’OIQ : augmenter le nombre d’ingénieurs, assurer la relève de la profession. A+ pour la gestion du projet de communication !

Restera à voir les résultats quantifiables au terme de leur campagne. L’histoire ne dit pas à partir de quand la campagne auprès des filles s’amorcera ni le temps qu’il se donne pour y parvenir. D’autant que les filles seront sollicitées à l’adolescence, qui leur dira que c’est bel et bien l’efficacité de leur campagne qui les aura incitées, rendues à l’université, à choisir la profession de génie ? Plusieurs événements dans leur vie pourront survenir en cours de route et influencer le choix dans un sens ou dans l’autre. La stratégie est là, mais l’article ne fait pas mention des tactiques qui seront utilisées pour y parvenir ni la façon dont l’objectif de communication sera mesuré.

Alors pour le CRIAS, qui avait déjà en tête d’humaniser les sciences, vous êtes sûrement sur la bonne voie.

Total Lubrifiants graisse-t-elle la « track » pour pénétrer le Québec ?

Non, ce n’est pas ce que vous pensez, la française Total Lubrifiants Canada, c’est une compagnie pétrolière ! Peut-être vous a-t-elle déjà fait tourner la tête, moi pas encore, mais depuis une semaine j’en entends parler. Elle se trouve dans le métro et le centre-ville de Montréal et elle a choisi le Grand Prix Formule 1 pour se faire voir, pour mener sa campagne publicitaire.

Curieusement, corrigez-moi si je me trompe, mais on n’a jamais entendu parler d’elle avant ? Où se cache-t-elle ? Elle existe pourtant déjà au Canada… et même à Lasalle ! Tente-t-elle de conquérir le marché québécois ? Profite-t-elle simplement de l’occasion pour aller chercher une visibilité à l’international ?

Un peu comme l’ont fait le Zoo de Granby, le magasin de plein air Latulippe de Québec et même le salon de barbier Ménick lors de la fièvre des séries éliminatoires, elle saisit l’occasion pour adapter la publicité, la commercialisation de son produit à l’événement et lui donner la couleur du moment : « Notre énergie est votre énergie ». Le pétrole est l’essence même d’un véhicule pour qu’il avance; ainsi, de s’associer à un événement comme celui de la F1, où la performance est associée directement, entre autres, à la qualité du pétrole auquel carbure le véhicule vient donner quasi de facto la notoriété au produit de Total, qui commandite d’ailleurs les écuries Renault et Red Bull. Personne ne connaissait Total encore au Québec, mais parions qu’après la F1 sa notoriété sera tout autre… c’est tellement inédit, qu’on en parle.

Les circonstances de la fermeture de la raffinerie Shell à Montréal lui ont également valu une tribune supplémentaire pour faire parler d’elle bien qu’elle n’ait pas l’intention de l’acheter.

Et alors que j’avais terminé d’écrire ces quelques lignes, voilà qu’au moment de les publier sur le blogue, je tombe sur un article qui cite Total en exemple. Un article d’intérêt pour nous tous qui sommes intéressés aux tendances en marketing : Comment votre marque peut atteindre la cible ?, un article à lire dans le journal Les Affaires de cette semaine en page 14. Il y est question de l’ambush marketing ou marketing en embuscade, une tendance de plus en plus forte. La guerilla est une forme de marketing en embuscade.

**En fait, j'ai oublié de vous dire que la raison pour laquelle elle surprend, c'est qu'elle utilise un bolide de formule 1 pour sa pub. Mais elle n'utilise pas les mots Grand Prix ni F1. Mais toutes les apparences sont là pour nous faire croire qu'elle commandite l'événement.